Conduite de médiations artistiques

 

« Accompagnement de l’Etre par les médiums du Mot Parlé (et écrit) et du Mouvement »

 

Les outils du projet : -pratique de l’oralité par le slam, le conte et le kasala (forme poétique centrée sur la forme d’auto-louange)

- pratique de l’écriture

-le mouvement : faire bouger le corps pour faire vivre la voix

- le Vivant

 

1ère Approche de médiation : L’écriture et l'oralité via le conte, le slam et le kasala Question : la parole n’est elle pas inhérente au processus de construction de l’individu ?

 

Je me base sur trois « règles »

 

- La première est la transmission : transmettre, faire partager une parole poétique, celle du conte Se construire à travers la parole sage du conte. Se laisser envahir par le conte pour apprendre à se trouver, à ressentir son moi intérieur. J’utiliserai le conte comme un outil d’accompagnement à l’imagination, à l’émotion qu il suscite.

 

- la deuxième est l’écoute: écouter, recevoir la parole, une histoire, une émotion.

 

- la troisième est l’accompagnement à l’expression : elle peut être parlée, slamée, chantée, écrite. L’important est que le « Mot » sorte. Qu’il s’inscrive chez la personne, qu’elle le ressente. Nous passerons du conte au slam pour chacun-e s’approprie son médium idéal. A travers le thème des Eléments, nous ferons naitre une poésie du « soi ». Une poésie qui tantôt prendra la légèreté du vent, la colère du feu ou la fluidité de l’eau.

 

Par des jeux appropriés, nous créerons des outils facilitant l’expression orale et écrite.

 

EX DE CONTENU : Petits jeux d’écritures collectifs/individuels d’apprentissage du slam à base de mots proposés, inventés par les participants et le slameur.

- jeux de « plateau » permettant de libérer la parole

- création d’une source de mots

- écriture individuelle/collective à partir du thème

 

Le KASALA : Le kasàlà propose de recourir à une parole libre, une parole poétique, métaphorique, symbolique, polyrythmique, humoristique et théâtrale, pour se nommer soi-même ou encore nommer l’autre avec des noms de force, des noms‐devises, des noms-programmes qui appellent la personne à l’existence, l’invitent à devenir encore plus vivante, dans une vie encore plus féconde. En cela, il est art de la célébration : il célèbre la vie à travers la personne. Le kasàlà ne consiste pas seulement à définir, caractériser et singulariser. Il est aussi action transformatrice, qui a comme effet de propulser la personne au-delà d’elle-même. Cette pratique poétique est invitation permanente au « plus-être ».

 

En ce sens, les vers et les devises du kasàlà s’apparentent au mantra et à la prière. L’art atteint son but lorsqu’il dit la vie avec justesse, vérité et émotion. Il devient ainsi expérience esthétique et permet une transformation de l’être humain

 

. 2 e approche de médiation : Le Mouvement

Question : la construction/déconstruction du corps n’est elle pas inhérente au processus de construction de l’individu ?

 

Mettre en place une approche sensorielle du mouvement auprès de la personne. Il s’agit là de faire naitre une émotion, un souvenir corporel chez une personne, qu’elle soit mobile ou non. La parole, l’écrit, ces éléments « posés » sur le papier, viendront prendre forme et corps avec le mouvement. Il s agira d un mouvement, lent, rapide, nuancé. Il se fera accompagné de musique, guidant le corps, nourrissant l’esprit ou même par le silence, qui amène une autre construction corporelle. J’assisterai et guiderai d’une manière bienveillante les participant-e afin de créer un espace dans lequel ils puissent se mouvoir dans la plus grande confiance.

 

. Par cet angle la pratique que je présente prend en compte la conscience du « soi ». Par la mise en mouvement de son écriture, de sa mise en voix, prendre conscience de ce qu’il y a au fond de nous. Ressentir l’émotion d’une parole mis en mouvement. Le mouvement du corps s’appuiera sur le langage verbal de l’être, naitra par le corps la vie d’un élément qui prendra forme et résonnera grâce à la pratique de l’écriture, de la peinture. Je me base pour ce médium, sur la pratique d’un mouvement sensitif. Qui représente le mouvement sans technique, juste en écoutant son ressentit, ce qui nous traverse.

 

« Comment aborder la médiation sans parler de partage et de transmission ? Notamment quand on aborde cet être vivant, qu’est l’enfant ou l’adulte. Mon souhait ici est de venir de la manière la plus humble, la plus simple, raconter et partager. Semer une parole, une poésie, une magie oratoire et apprendre à l autre à la recevoir, à la restituer. 

Site internet Médiations artistiques

https://www.letreenartsaime.fr/